Le Burnout Professionnel
Le Burnout Professionnel

Le Burnout Professionnel

Le Burnout professionnel : on en parle ?

Vous vous sentez épuisé(e), irritable ?

Vous avez perdu de l’intérêt pour votre emploi ?

Vous êtes angoissé(e) à l’idée d’aller au travail ?

Vous ne supportez plus la pression professionnelle ?

Vous vivez alors peut-être ce qu’on appelle l’épuisement, ou burnout, professionnel.

Qu’est-ce que le burnout professionnel ?

Le burnout professionnel se définit par 3 catégories de symptômes :

  • L’épuisement : physique (ex : tensions musculaires, déficience du système immunitaire, fatigue constante même après une nuit de sommeil), cognitif (ex : difficulté à se concentrer, à mémoriser, à organiser ses pensées) et émotionnel (ex :irritabilité, sentiment de « trop plein » face à la moindre contrariété).
  • La distanciation émotionnelle : perte d’envie et de motivation pour les tâches professionnelles et les collègues. Si vous travaillez avec un public, perte d’empathie et d’intérêt pour les patients /clients/ élèves…
  • La diminution du sentiment d’efficacité personnelle : impression de ne plus réussir à être efficace dans la sphère professionnelle, ce qui diminue la confiance en ses capacités professionnelles et peut créer de la culpabilité ou de la honte.

Comment ça arrive ?

Le burnout professionnel apparait lorsqu’un déséquilibre se crée entre « les facteurs de stress » (ex :exigence des tâches professionnelles, délais à tenir, difficulté managérial…) et les ressources de la personne.

Lorsque les facteurs de stress professionnel sont supérieurs à nos ressources pendant une période trop longue, alors nous sommes à risque de vivre un burnout.

Selon le modèle de Karasek, deux critères favorisent le burnout :

  • Des exigences professionnelles élevées : une grande quantité de tâches, un travail morcelé, une forte pression, des horaires difficiles, des tâches physiquement exigeantes, des difficultés relationnelles avec les collègues et/ou les supérieurs hiérarchiques…etc
  • Une latitude décisionnelle faible : l’employé a le sentiment d’avoir une autonomie faible dans son emploi, de ne pas être reconnu et récompensé à la hauteur de ses efforts.

A ces critères, s’ajoutent des critères qui sont propres à la personne, par exemple :

  • Une tendance au perfectionnisme qui amène à s’épuiser et à ne pas écouter ses limites.
  • Des difficultés à gérer le stress.
  • Des difficultés à s’affirmer, à dire « non ».

Comment faire pour aller mieux ?

La première étape est la « récupération ». Autrement dit, prendre un temps pour se ressourcer : dormir, faire des activités calmes et plaisantes.

Ce temps nécessite possiblement un arrêt de travail. Plus vous restez dans une situation qui vous épuise, plus le temps de récupération sera long et ainsi plus l’arrêt de travail devra être long.

Être en arrêt de travail ne signifie pas être à la maison pour gérer toutes les tâches ménagères, mais prendre un temps de repos et limiter toutes les tâches obligatoires qui prennent de l’énergie.

Lorsque l’on se sent assez reposé, on peut commencer à évaluer la situation qui nous a amené en burnout. On peut chercher à déterminer :

  • Les facteurs qui me donnent de l’énergie : ce sont les activités qui me ressourcent. Il est important de prendre un temps pour trouver ces activités (méditation, lire un livre, promener mon chien…). Puis de commencer à les investir petit à petit. Lorsque l’on vit un burnout professionnel, on se rend souvent compte que l’on a surinvestit la sphère professionnelle, au détriment de la sphère personnelle et sociale. Il est donc temps de retrouver un équilibre en investissant d’autres sphères que la sphère professionnelle.
  • Les facteurs qui me prennent de l’énergie : ce sont les facteurs qui m’épuisent et me stressent (accumulation des tâches, horaires…etc)

L’objectif est de trouver de trouver un équilibre entre les facteurs qui me donnent de l’énergie et le facteurs qui me prennent de l’énergie.

Comment ? Avec de l’aide !

L’aide des ressources humaines, du médecin du travail pour adapter votre emploi et diminuer les facteurs de stress et d’épuisement.

L’aide d’un thérapeute pour travailler sur les facteurs psychologiques (tendance au perfectionnisme, affirmation de soi, gestion du stress…) qui rendent vulnérables au burnout.

L’aide de votre médecin généraliste ou un psychiatre, pour les burnout « sévères » qui nécessitent des traitements.

Cet article vous a plu ? Vous sentez que vous avez besoin d’aide ?

N’hésitez pas à prendre contact pour poser vos questions ou prendre un rdv .

Sources

-F. Chappelle, Modèle de Karasek, 2018. In : https://www.cairn.info/risques-psychosociaux-et-qualite-de-vie-au-travail–9782100781447-page-107.htm

– F. Weyten, Webinaire « accompagner les 4 étapes de la reconstruction », 2021. In : https://ciaoburnout.com/fr